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L’autel d’Abraham à Hébron
Genesis 13:18
Abram leva ses tentes, et vint habiter parmi les chênes de Mamré, qui sont près d’Hébron. Et il bâtit là un autel à l’Eternel.Full bible text
Genèse 13 verset 18
Abram leva ses tentes, et vint habiter parmi les chênes de Mamré, qui sont près d’Hébron. Et il bâtit là un autel à l’Eternel.
About this painting
Dans la Genèse 11 et 12, on lit l'histoire d'Abram, un descendant de Sem. L'Éternel appelle Abram à quitter sa ville natale d'Ur en Mésopotamie et à se rendre dans le pays que le Seigneur lui montrera : Canaan. Dieu promet qu'il bénira Abram avec une grande descendance et que cette descendance aura le pays de Canaan. Il dit aussi à Abram : « Tu seras une bénédiction » et : « En toi seront bénies toutes les générations de la terre ».
Abram se dirige vers Canaan. En parcourant le pays, il construit des autels à l'Éternel dans plusieurs endroits : à Sichem, autour de Béthel et à Aï. Puis aussi à Hébron, où se trouvent les chênes de Mamré. C’est cet autel qui est le sujet du tableau. Hébron est visible en arrière-plan.
Un autel est un lieu du sacrifice. Abram répond aux promesses de Dieu par l'adoration. Dans le culte à l'autel, le sacrifice était essentiel. Le sacrifice renvoie au sacrifice ultime de Jésus, grâce auquel nous pouvons nous approcher de Dieu. Hébron signifie : lieu de communion, de connexion. Mamré signifie : prospérité ou rendu gras. Abram a fait l'expérience de la communion avec l'Éternel dans le culte et s'est reposé sur la fiabilité de ses promesses concernant le pays et sa descendance. Il attendait par la foi « la cité (céleste) qui a des fondements et dont Dieu est le concepteur et le constructeur » (Hébreux 11 verset 10). Jésus a dit d'Abraham : « Abraham, ton père, attendait avec impatience de voir mon jour ; il l'a vu et s'est réjoui » (Jean 8 verset 56).
Plus tard dans l'histoire du peuple d'Israël, Hébron est mentionnée, entre autres, comme l'une des six « villes libres » (Josué 20 versets 7 et 8). Une ville libre était un endroit où une personne pouvait fuir si elle avait accidentellement tué quelqu'un. Dans la ville libre, il était alors à l'abri des persécutions. D'une certaine manière, la ville de la liberté est un reflet de Jésus-Christ. Ceux qui sont par la foi en Jésus-Christ ne sont pas condamnés.